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Echelle MRC : l’évaluation de la force musculaire

16 / 06 / 2023
Image of body care

Le muscle est au cœur de notre vie quotidienne. Il peut parfois être nécessaire d’évaluer la force musculaire d’une personne afin d’analyser son état de santé et lui proposer un suivi spécifique lorsque le muscle ne propose pas une réponse « normale ». Pour que le test soit fiable et reproductible, un cadre clinique a été établit. Il s’agit de l’échelle MRC. Laissez-nous vous présenter l’échelle MRC et comment est réalisé cet examen musculaire.

 

Qu’est-ce que l’échelle MRC ?

L’échelle MRC représente une norme de mesure universelle pour réaliser les tests de force musculaire dans le champ médical. L’échelle MRC tire son nom de l’institution qui l’a mise au point, le Medical Research Council (Conseil de Recherche Médicale) de Grande-Bretagne.

L’échelle MRC permet d’évaluer manuellement la force musculaire d’une personne suite à une perturbation (accident, maladie chronique, opération chirurgicale, pathologie spécifique, lésion…) qui aurait pu mettre à mal les capacités d’une personne. Cet outil clinique est notamment utilisé par les kinésithérapeutes pour suivre les progrès du patient au fil de sa rééducation.

Les 6 niveaux de l’échelle MRC

La gradation de la force musculaire contient six niveaux distincts qui n’ont pas forcément le même ordre de grandeur. On parle donc de gradation ordinale.

Grade 0 : Aucun mouvement ou trace de mouvement n’est observé. La personne ne parvient pas à activer le muscle.

Grade 1 : L’individu arrive à activer le muscle mais ne produit aucun mouvement musculaire. Le professionnel observe ou ressent une contraction, une trace de mouvement.

Grade 2 : La personne parvient à faire le mouvement, mais uniquement lorsque l’impact de la gravité est éliminé de l’équation. Pour cela, il convient d’installer la personne en position latérale couchée (décubitus latéral) et de lui demander d’effectuer le mouvement selon le plan horizontal. Il parvient à réaliser le mouvement dans toute son amplitude sans les contraintes de la pesanteur.

Grade 3 : Le patient arrive à vaincre la gravité pour réaliser la flexion et l’extension dans toute son amplitude. L’examinateur n’exerce aucune résistance et laisse faire la personne.

Grade 4 : L’individu doit être capable d’effectuer le mouvement demandé, tout en luttant contre une résistance modérée soumise par l’examinateur.

Grade 5 : Le muscle est considéré comme totalement effectif. La personne parvient à réaliser le mouvement malgré une forte résistance de l’examinateur.

Le score par grade peut être affinée en ajoutant les signes (+) ou (-). Notamment, lorsque la personne ne réalise pas une amplitude complète par exemple.

 

Comment évaluer la force musculaire avec l’échelle MRC ?

De nombreux professionnels de santé peuvent être amenés à réaliser un testing musculaire en utilisant l’échelle MRC. C’est le cas des kinésithérapeutes, mais aussi de professionnels en médecine douce comme les ostéopathes.

Pour effectuer une évaluation le praticien doit prendre en compte le sexe, l’âge et l’aptitude habituelle de la personne. Il doit également comparer le muscle testé avec le muscle homologue controlatéral.

La kinésiologie et le test musculaire

La kinésiologie est une pratique centrée sur le bien-être et la gestion du stress. Appartenant à la famille des médecines douces, la kinésiologie n’est pas considérée comme un soin de santé au sens scientifique et médical. Cependant, les personnes ayant consulté un kinésiologue remarquent de réels bienfaits sur leurs maux physiques, psychiques ou émotionnelles après une séance.

Couramment appelée « science du mouvement », la kinésiologie s’intéresse fortement à l’évaluation de la force musculaire. Le test musculaire est d’ailleurs le point d’orgue de toute séance de kinésiologie.

En effet, en évaluant le tonus musculaire de la personne (souvent un muscle du bras en premier lieu), le praticien cherche à détecter une quelconque faiblesse. D’après les fondements de la kinésiologie et les découvertes de George Goodheart, les muscles seraient le miroir de nos émotions. Ainsi, inconsciemment, certains déséquilibres émotionnels et énergétiques se traduiraient par un manque de tonicité dans les muscles.

Il n’y a donc aucun lien avec le test musculaire se basant sur l’échelle MRC. Même si ces deux tests s’intéressent aux réponses musculaires, le tenants et aboutissants ne sont pas comparables. L’un s’intéresse à la force musculaire, tandis que l’autre s’en sert comme d’un examen énergétique.

Comment se déroule un test musculaire en kinésiologie ?

En kinésiologie, le test musculaire permet d’avoir un accès direct vers la mémoire émotionnelle grâce à un système de biofeedback.

Pour cela, le praticien commence par choisir un muscle à tester. Souvent, il s’agit d’un muscle du bras, le deltoïde antérieur. Celui-ci sert de référence tout au long du testing musculaire. Le kinésiologue effectue plusieurs manipulations manuelles pour déceler les failles et tenter de percevoir une variation énergétique dans le muscle. Cela nécessite un grand savoir-faire et de l’expérience, mais aussi un grand sens de l’écoute et de l’humain.

Une fois le test musculaire finalisé, le kinésiologue peut mettre en place une série de soins et d’exercices pour aider la personne à se défaire de ses blocages. Enfin, l’équilibre retrouvé doit être consolidé en dernière partie de séance grâce à une phase d’ancrage.

Rappel : Le kinésiologue n’est pas un professionnel de santé. Il n’établit pas de diagnostic, de pronostic, de prescription médicale ou de régime alimentaire. Il n’a pas non plus de droit de regard sur un traitement et ne doit pas encourager un de ses visiteurs à interrompre  un traitement. Le kinésiologue est un spécialiste du bien-être et intervient en complément d’un suivi médical ou bien à titre préventif.

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