Skip to content

Blessure d’injustice : 7 pistes pour retrouver l’équilibre

16 / 08 / 2025
blessure-injustice

Se sentir jugé, incompris ou jamais reconnu à sa juste valeur laisse des traces profondes. La blessure d’injustice touche l’estime de soi, rigidifie les relations et enferme dans le perfectionnisme. Découvrez comment l’identifier et 7 pistes concrètes pour retrouver équilibre et sérénité.

 

Les cinq blessures de l’âme : un repère essentiel

Découvrez ici la signification des 5 blessures de l’âme, et comment des séances de kinésiologie peuvent aider à la guérison.

 

Les 5 masques de protection selon Lise Bourbeau 

Lise Bourbeau a mis en lumière cinq grandes blessures émotionnelles différentes :

  • Le rejet ; 
  • L’abandon ;
  • L’humiliation ;
  • La trahison ;
  • L’ injustice.

Chacune d’entre elles influence le comportement de la personne, notamment lorsqu’il s’agit de rentrer en relation avec autrui.

 

Le masque inconscient, une protection différente pour chaque blessure

Ces 5 blessures conduisent ainsi l’individu à porter une carapace pour se protéger. Une personne qui a développé une blessure d’injustice cache souvent sa sensibilité derrière un masque rigide. Elle cultive son perfectionnisme et tous les aspects autoritaires qui ne font pourtant pas partie de sa personnalité.

 

La kinésiologie, pour se libérer d’une blessure d’injustice

La kinésiologie est une pratique douce tournée vers l’humain. Elle permet de localiser les blocages émotionnels dans le corps liés à une blessure d’injustice. Une fois localisé grâce au test musculaire, le kinésiologue stimule des points d’acupression. Il permet ainsi à son consultant de retrouver son ’équilibre émotionnel.

 Voyons maintenant plus en détail ce qu’est exactement une blessure d’injustice. 

 

Qu’est-ce que la blessure d’injustice ?

Le traumatisme lié à l’injustice fait partie des 5 blessures de l’âme décrites par Lise Bourbeau.

 

Une blessure liée à une éducation très stricte ou trop exigeante

Ici, c’est l’identité même de l’enfant qui est altérée. Il fait face à un parent du même sexe que lui qui valorise souvent la performance. Le reste du temps, il reste froid et strict. Pour se conformer aux attentes parentales, le tout petit cherche à être parfait. Il apprend ainsi à contrôler sa vie de A à Z. Mais derrière ce masque, se cache une peur réelle d’être jugée de manière injuste et cela occasionne une souffrance réelle. 

 

Les conséquences d’une blessure d’injustice à l’âge adulte

L’adulte porte alors des cicatrices émotionnelles parfois excessives. Il estime qu’il n’est pas reconnu à sa juste valeur. Il n’arrive pas à lâcher prise. Il éprouve des difficultés à montrer ses émotions. Ses relations avec les autres restent justes, mais manquent souvent de spontanéité.

 

Les masques et comportements associés à une blessure d’injustice

Pour ne plus souffrir d’une blessure d’injustice, un individu déploie diverses stratégies. Elles conduisent à prendre une posture fermée et à déployer des réactions autoritaires. En voici les signes principaux.

 

Le perfectionnisme, l’armure émotionnelle fréquente dans une blessure d’injustice 

L’individu se doit d’être irréprochable, à la pointe de la perfection. Fuir les critiques devient souvent la seule solution pour ne pas revivre la souffrance liée à l’injustice. 

 

Le contrôle, le masque de protection contre l’injustice

Chez certains individus, cette blessure engendre un véritable syndrome de contrôle. L’imprévu n’a pas sa place dans la vie d’une personne portant une blessure d’injustice. Bien au contraire, elle organise sa vie, de manière à la maîtriser de A à Z. Elle s’interdit toute spontanéité et lâcher-prise pour éviter de souffrir.

 

Le blocage émotionnel volontaire

Extérioriser ses émotions, c’est montrer sa vulnérabilité. Et cela équivaut à être faible. La personne qui porte cette souffrance refuse de mettre des mots sur ce qu’elle ressent. 

Pour obtenir la validation des autres, certaines personnes créent une dépendance émotionnelle. Elles recherchent ainsi expressément la reconnaissance de l’autre.

 

Une intransigeance face à l’injustice

Ce trouble émotionnel chez l’adulte peut avoir de graves répercussions à l’âge adulte. Le rapport à la justice d’un individu blessé devient un combat. Il repère intuitivement l’injustice autour d’elle. Et il se montre inflexible face à elle. S’il a dans ses relations une personne moins perfectionniste qu’elle, il peut abîmer sa relation par excès de jugement. 

 

Impacts émotionnels et relationnels

Le monde émotionnel des personnes confrontées à une blessure d’injustice est également profondément affecté. Certaines adoptent un comportement de Caliméro. D’autres mettent en place des schémas inconscients qui peuvent influer sur leur sérénité intérieure.  

Un vide émotionnel intérieur à combler

La blessure d’injustice finit par couper la personne de ses émotions pour ne pas perdre le contrôle. Mais au fil du temps, elle impacte aussi son authenticité. La personne ne se reconnaît plus elle-même. Elle a la sensation d’être vide et en insatisfaction permanente. Et cela a, bien sûr, un impact sur son estime d’elle-même et l’empêche d’être pleinement vivante. 

 

Des relations déséquilibrées

La notion d’intransigeance d’une personne blessée ne s’arrête pas à la personne blessée elle-même. Comme son niveau d’exigence est aussi élevé pour les autres, elle n’accorde ainsi que peu de souplesse à ses proches et son entourage professionnel. Et cela peut engendrer de fortes tensions professionnelles.

Un déséquilibre relationnel s’installe entre les autres et l’être blessé qui souhaite l’équité absolue. L’entourage peut avoir l’impression d’être jugé, d’avoir des relations froides avec la personne blessée. Et cela laisse place aux non-dits et à la rupture des liens relationnels.

 

7 pistes pour se libérer de cette blessure

Comment soigner un mal être profond de ce type ? Explorez ici 7 solutions pour limiter la souffrance liée à l’injustice.

 

1. Prendre conscience de sa blessure sans jugement

Comment se libérer d’une blessure de rejet, d’humiliation, d’injustice ? La première étape du processus consiste en une prise de conscience des mécanismes intérieurs. Et pour mettre en lumière les schémas répétitifs, rien de tel que d’observer ses pensées. 

 

2. Exprimer ce que vous ressentez

Extérioriser ses émotions et nommer ses sentiments permet ensuite de limiter la charge émotionnelle liée à une blessure d’injustice. Cela peut se faire via un échange constructif avec un professionnel ou d’autres approches, telles que l’art ou l’écriture. 

 

3. Apprendre la tolérance à l’imperfection

Le perfectionnisme reste l’un des premiers piliers à combattre pour retrouver sa sérénité. Mais accepter l’imprévu ou l’erreur nécessite d’ouvrir la porte à la flexibilité et à la légèreté. Et cela n’a rien de simple dans ce contexte. Il reste donc essentiel de s’autoriser à laisser passer un détail imparfait ou lâcher prise.

 

4. Développer la compassion envers soi

Comme pour soigner une blessure d’humiliation, la bienveillance envers soi-même ne doit pas être une option, mais un travail de tous les instants. Au lieu de s’autocritiquer à chaque instant, la personne blessée doit augmenter son estime d’elle-même, de manière à avoir des relations moins rigides avec les autres.

 

5. Poser des limites claires et bienveillantes

Se donner des limites ne signifie pas repousser les autres, dans une blessure d’abandon ou d’injustice. Il s’agit plutôt d’une façon de sortir d’une posture de contrôle, pour protéger son propre équilibre intérieur.

 

6. Construire des relations d’estime

Il reste essentiel de cultiver le respect des autres. Cela permet d’évoluer dans un environnement de confiance qui nourrit la sécurité émotionnelle de la personne blessée. 

 

7. Quelques méthodes du lâcher-prise

Lâcher-prise ne s’improvise pas. Mais il existe diverses pratiques pour se libérer des tensions inconscientes. La méditation, le yoga ou encore la respiration consciente permettent une détente intérieure.

Les techniques de kinésiologie contribuent également à réduire l’impact d’une blessure d’injustice.

 

Comment la kinésiologie agit-elle sur les blessures émotionnelles ?

 

Le test musculaire pour identifier les points de blocages émotionnels.

Le kinésiologue commence par déterminer la provenance du trouble émotionnel. Il utilise pour cela le test musculaire. Il exerce de légères pressions au niveau du bras ou de l’épaule. Selon la réponse neuromusculaire, le corps est en harmonie avec l’information donnée. Mais il peut exprimer un stress, un blocage ou une émotion enfouie qui nécessite d’être extériorisé.

 

Retrouver un équilibre émotionnel durable avec la kinésiologie

Après l’identification des points de blocage, le professionnel propose divers  exercices d’ancrage à son consultant : 

 

  • La respiration consciente aide à asseoir la personne dans le présent.
  • La libération de stress émotionnel contribue à relâcher les tensions inconscientes.
  • Les mouvements croisés calment l’esprit et fluidifient les pensées négatives.
  • La visualisation positive amène le consultant à remplacer ses pensées d’injustice par des représentations plus constructives.

 

Note : Ces techniques ne sont pas des pratiques médicales et ne sauraient remplacer une consultation auprès d’un professionnel de santé. 

 

FAQ

 

La blessure d’injustice est-elle toujours visible dès l’enfance ?

Non. Même si une telle blessure se développe au moment où l’enfant s’affirme en tant qu’individu (4 à 6 ans), elle n’est pas forcément identifiable à cet âge. 

L’enfant perçoit le parent du même sexe que lui comme une personne autoritaire, froide ou intolérante. Il ressent une insuffisance d’équité ou un manque de reconnaissance qui génère une dévalorisation de lui-même et un perfectionnisme.

 

Peut-on ressentir cette blessure sans raison apparente ?

Tout à fait. Ce sont des situations inconscientes qui sont à l’origine d’une blessure d’injustice. Et elle peut ne pas avoir de déclencheurs apparents.

 

Pourquoi le perfectionnisme renforce-t-il l’injustice ressentie ?

L’injustice déclenche comme une blessure de trahison, un besoin profond de ne pas être à la hauteur. Dans ce contexte, le perfectionnisme s’apparente à un mécanisme de défense mis en place par la personne pour prouver sa valeur.

 

Que faire quand mes proches ne comprennent pas ma souffrance ?

Le manque de compréhension des proches est souvent très douloureux, pour quelqu’un qui porte une blessure d’injustice. Rien ne sert donc de faire comprendre aux autres ce que l’on ressent. En revanche, il est capital de reconnaître sa souffrance pour soi et de poser ses limites avec les autres. La consultation d’un kinésiologue peut grandement aider à s’engager dans un travail de guérison.

 

Est-ce possible de prévenir cette blessure chez ses enfants ?

Oui. La reconnaissance des besoins émotionnels de l’enfant permet d’éviter ce genre de blessure d’injustice à l’âge adulte.

Générer un climat émotionnel favorable passe par diverses actions de respect et d’amour : 

  • Aider le tout petit à exprimer ses émotions ;
  • Valoriser l’enfant même dans ses erreurs et ses imperfections ; 
  • Éviter les comparaisons dans une fratrie.

Vous avez aimé ? Partagez l’article

Plus d’actualités

Blessure d’humiliation : comprendre, repérer et transformer
Blessure d’injustice : 7 pistes pour retrouver l’équilibre
Blessure de trahison : comprendre et reconstruire en 5 étapes

Vous souhaitez que nous parlions
d’un sujet ?

Rappelez moi
+
Rappelez moi!