Blessure d’abandon : repérer ses racines et s’en libérer

Une blessure d’abandon génère des expériences conscientes ou inconscientes qui laissent parfois des traces dans la façon de se relier aux autres. Alors, comment se manifeste-t-elle exactement et quelles sont les solutions pour apaiser ces souffrances émotionnelles ? Lisez vite cet article pour le savoir.
Qu’est-ce que la blessure d’abandon ?
L’abandon est bien connu en kinésiologie. Il fait partie des blessures de l’âme les plus fréquentes et engendre une souffrance émotionnelle profonde.
Un traumatisme d’enfance qui conditionne les liens affectifs à l’âge adulte
La blessure d’abandon engendre des souffrances émotionnelles qui façonnent les relations amicales, amoureuses ou professionnelles. Une personne qui porte une telle blessure peut avoir tendance à s’effacer face à autrui ou, au contraire, à s’accrocher inconsciemment à son partenaire.
Une blessure inscrite dans les mémoires enfouies du corps
Cette blessure s’ancre profondément dans le système nerveux. Elle génère la construction de schémas de dépendance ou de rejet, dont il peut être difficile de sortir seul.
Des séances de kinésiologie contribuent à désamorcer les empreintes laissées au niveau du corps et de la mémoire cellulaire. Elles aident son bénéficiaire à gérer l’attachement et à conserver des relations stables.
D’où vient cette peur ?
À l’origine, cette blessure est induite par une rupture affective durant l’enfance. Voyons plus dans le détail quels sont les mécanismes d’abandon et comment ils se forment.
Un manque d’affection durant l’enfance
Lorsqu’un enfant manque d’amour ou de stabilité émotionnelle, il croit qu’il n’est pas digne d’attention. Il développe alors, au fil du temps, une insécurité intérieure qui induit une blessure d’abandon à l’âge adulte. La kinésiologie permet de rechercher son origine dans les mémoires enfouies du corps.
Des figures d’attachement instables
Il suffit de l’absence d’un parent ou d’un climat familial anxiogène pour qu’une insécurité émotionnelle s’installe chez l’enfant et crée un vide intérieur. Cela peut alors conduire à un trouble émotionnel à l’âge adulte.
Une séparation durant l’enfance
Un divorce, un décès, ou tout type d’abandon brutal provoquent une grande détresse chez le petit. Et il peut la conserver à l’âge adulte, même s’il n’en est pas conscient.
Une blessure d’abandon transmise inconsciemment
Parfois, l’abandon n’appartient pas à la personne elle-même. La blessure lui est léguée en héritage familial.
L’abandon peut même s’ajouter à une blessure de rejet, d’humiliation, de trahison ou d’injustice. Et cela accentue, bien évidemment, la peur de ne pas être aimé pour ce que l’on est.
7 signes révélateurs d’une blessure d’abandon
L’abandon fait partie des 5 blessures de l’âme les plus douloureuses. Ce trouble touche, en effet, directement nos besoins fondamentaux : celui de la sécurité affective et celui du lien. Voici les signes les plus fréquents qui la révèlent.
La peur de la solitude
Une séparation précoce avec les parents ou toute autre expérience de solitude traumatisante dans l’enfance suffit à provoquer une empreinte marquante à l’âge adulte.
Elle fait naître un sentiment d’insécurité et de vide. La solitude est ainsi vécue comme une forme d’un rejet, alors qu’elle devrait s’apparenter à une reconnexion à soi.
La dépendance affective
La blessure d’abandon fait rechercher chez l’autre ce que l’on n’a pas réussi à se donner à soi-même. Elle traduit ainsi un manque :
- De valeur ;
- De confiance ;
- D’estime de soi.
Lorsqu’elle parle, elle vient combler un besoin d’amour de soi-même. La personne ne se sent exister qu’au travers du regard de l’autre. Ses relations extérieures deviennent de véritables béquilles dont elle ne peut se passer.
L’angoisse excessive face au silence ou à l’éloignement de l’autre
L’adulte fragilisé interprète toutes les réactions des autres. Lorsque son imaginaire s’emballe, une simple absence de réponse ou une attitude neutre de l’autre peut déclencher un scénario anxiogène. L’individu en souffrance réagit alors de manière disproportionnée. Et des troubles émotionnels plus profonds peuvent alors faire leur apparition.
Le besoin constant de réassurance
Un adulte porteur d’une telle blessure a toujours peur que son entourage l’abandonne. Il a donc besoin de preuves d’engagement de la part de ses proches. Mais dans la réalité, cela peut mettre à mal ses relations.
Une suradaptation aux évènements de la vie
Souvent, l’adulte blessé conserve le rôle du gentil, ce qui lui permet de limiter les conflits. Son objectif ? Il souhaite simplement avoir de l’attention et être aimé de tous, pour ne pas risquer l’isolement. Et pour arriver à ses fins, il va même jusqu’à se suradapter.
Des réactions émotionnelles surdimensionnées
Un simple évènement peut déclencher une vague émotionnelle intense chez un individu en souffrance. La douleur n’est pas due à la situation en elle-même, mais au syndrome émotionnel qu’elle réveille au plus profond de soi. Au fil du temps, il se crée un véritable schéma névrosé difficile à déconstruire sans accompagnement.
La peur constante d’être trop ou pas assez
« Je suis trop faible pour réussir.», « Je ne suis pas assez important pour gagner.», etc. De telles pensées en boucle créent un sentiment d’insécurité. Elles mettent à mal la relation à soi et aux autres.
5 clés pour transformer votre relation à la peur d’abandon
Comment soigner un mal-être profond de ce type ? Voici 5 solutions pour en finir avec la peur de l’abandon.
Reconnaître et poser des mots
Le premier pas consiste à identifier la blessure. Pour ce faire, il est indispensable de poser des mots sur son ressenti brut. Est-ce de la peur, de la colère, ou encore de la solitude ? Cette prise de conscience offre un point de départ concret. Elle permet de reconnaître les schémas émotionnels négatifs et de s’engager sur le chemin de la guérison.
Travailler l’estime via auto-observation
L’observation de ses comportements reste également l’une des clés pour extérioriser ses émotions et retrouver l’estime de soi. Reconnaître ses efforts aide à avoir une image juste de soi-même et à nourrir sa confiance en soi. La valorisation de chaque petit pas permet de :
- Gagner en puissance ;
- Sortir, peu à peu, d’une blessure d’abandon.
Apaiser les dynamiques et croyances limitantes
« Je ne mérite pas d’être aimé.», « Je ne suis pas assez bien.», etc. Toutes ces pensées répétitives et négatives engendrent des comportements inadaptés.
Un psychologue ou un kinésiologue peut alors :
- Faire émerger le malaise ;
- Casser le cycle de la dépendance, en agissant à la racine.
Les exercices d’ancrage à base de respiration ou de visualisation sont d’excellentes pratiques pour retrouver une sécurité sans faille et en finir avec le sentiment d’abandon.
Instaurer des rituels de sécurité intérieure
Comme dans une blessure d’humiliation, l’abandon fragilise la personne face au monde extérieur. Son besoin de réassurance devient alors constant.
Plusieurs solutions thérapeutiques aident à limiter les fluctuations émotionnelles :
- La méditation ;
- L’écoute d’une musique calme ;
- Une simple promenade.
Se faire aider par un kinésiologue
Les techniques de kinésiologie sont efficaces pour :
- Explorer en profondeur l’origine d’une blessure d’abandon ;
- Libérer les tensions accumulées depuis l’enfance ;
- Restaurer la confiance en soi chez l’adulte blessé.
Le test musculaire met en lumière les émotions refoulées. Le kinésiologue dialogue ainsi avec la mémoire du corps. Il identifie les blocages liés à la peur d’être abandonné.
Dans cette thérapie, le professionnel en kinésiologie effectue ensuite des stimulations douces pour rétablir une circulation énergétique équilibrée. Il propose également des exercices de visualisation ou de respiration consciente.
Note : Ces techniques ne sont pas des pratiques médicales et ne sauraient remplacer une consultation auprès d’un professionnel de santé.