Médecine intégrative

Apparue en 1990, la médecine intégrative est un modèle médical qui propose d’assembler les pratiques de soins conventionnelles et les approches complémentaires. Le principe est d’unir différentes formes de thérapies afin de donner les meilleurs soins aux patients. 


La médecine conventionnelle est l’approche médicale la plus connue dans le monde. Elle se centre sur l’anatomie du corps humain et son fonctionnement. Son but est de guérir ou préserver la santé physique (ou mentale) grâce au traitement des maladies. Tous traitements utilisés en médecine conventionnelle sont passés par des essais cliniques afin d’apporter des preuves scientifiques de leurs efficacités.


Quant à la médecine complémentaire, elle se fonde sur l’usage des soins alternatifs en complément des médecines conventionnelles ou scientifiques généralistes (ceux qui font partie des pratiques reconnues par l’OMS). Elle se focalise sur la santé holistique du consultant, c’est-à-dire qu’elle considère le corps, l’esprit et l’émotion comme un tout et qu’un déséquilibre interne peut ainsi conduire à la maladie. 


Parmi les pratiques thérapeutiques de médecine complémentaire figurent, par exemple, la mésothérapie, l’homéopathie, les psychothérapies, l’ayurveda, la massothérapie, le shiatsu, le yoga et la médecine chinoise. Chacune d’entre elles possède sa propre philosophie et propose une méthode atypique. Pourtant, elles sont toutes considérées comme des thérapies douces.


Par ailleurs, la kinésiologie est une méthode complémentaire destinée à favoriser un état d’équilibre psychocorporel. Cette approche holistique ne relève ni de la médecine conventionnelle ni de la médecine intégrative. Sa spécificité est qu’elle ne guérit pas les maladies chroniques, mais aide un consultant à mieux vivre émotionnellement et mentalement les difficultés d’ordre médicales ou psychologiques. C’est pourquoi les kinésiologues ne se substituent pas aux professionnels de santé (corps médical).


En évaluant le tonus musculaire, grâce aux tests musculaires, les kinésiologues peuvent identifier la présence des blocages énergétiques mais certainement pas des maladies. Les praticiens libèrent ces blocages en utilisant des équilibrations appropriées (méthode douce comme le mouvement des yeux, exercice de respiration, etc.). Ce qui permettra au consultant de se sentir mieux. 


Le kinésiologue n’établit ni diagnostic, ni traitement, ni pronostic, ni prescription médicale, ni régime alimentaire, ne fait aucune prescription médicale et ne demande jamais d’interrompre un traitement médical, rappelle aux consultants que le kinésiologue n’est ni médecin ni thérapeute et qu’ils doivent impérativement consulter au delà du champ des symptômes. Le kinésiologue s’abstient de présenter la kinésiologie en termes laissant croire qu’il s’agit d’une méthode de guérison et donc d’éviter les langages et / ou termes médicaux et ce, sur tous supports de communication.