Médecine alternative

La médecine alternative, également appelée médecine douce, pratiques de soins non conventionnelle, regroupe les pratiques thérapeutiques et pseudo-thérapeutiques qui ne relèvent pas de la médecine conventionnelle. Contrairement aux pratiques conventionnelles dont l’efficacité est prouvée scientifiquement, ses bienfaits sont encore non prouvés. Néanmoins, les médecines alternatives constituent des méthodes complémentaires aux soins conventionnels pour aider un client à développer un meilleur équilibre personnel.


Officiellement, l’OMS en reconnaît quatre, dont l’acupuncture, l’homéopathie, la mésothérapie et l’ostéopathie, mais il en existe des centaines. En effet, la médecine ayurvédique, la phytothérapie, l’hypnose, la naturopathie, la kinésiologie, etc., font partie des pratiques de soins non conventionnelles et alternatives.


Généralement, les pratiques alternatives se distinguent d’une à l’autre. Certaines pratiques (phytothérapie, aromathérapie…) se basent sur des méthodes reposant sur l’utilisation des produits naturels. D’autres (ostéopathie, chiropraxie, etc.) sont axées sur les techniques manuelles afin d’aider les clients à surmonter leurs douleurs. Pour la kinésiologie, l’hypnose, la méditation de pleine conscience ou autres, elles se focalisent essentiellement sur les approches émotionnelles, psychiques et somatiques. Aussi, l’acupuncture et l’homéopathie, quant à elles, s’orientent vers des approches complémentaires reposant sur des bases théoriques.


Devant certaines petites problématiques du quotidien (qui ne relèvent pas de la maladie), de nombreux clients veulent avoir recours aux pratiques non conventionnelles. Il est impératif de mettre en garde contre ce phénomène. En effet, aucune approche de « médecine alternative » ne peut se substituer à un traitement médical. A titre d’exemple, la kinésiologie peut aider à mieux vivre émotionnellement et mentalement une situation difficile mais elle ne va jamais « guérir une maladie ». Cette pratique douce vise à rétablir l’équilibre entre le corps et l’esprit pour tendre vers un meilleur équilibre personnel..


Après un entretien anamnestique, le kinésiologue procède à des tests musculaires. Ces derniers visent à découvrir les états stressants du consultant. Ainsi, pour aider son client à se libérer de ses charges émotionnelles, le praticien met au point des conseils et des méthodes de rééquilibrage. Ces dernières peuvent être basées sur des mouvements doux (mouvements oculaires ou de braingym). Le but est d’aider un consultant à avoir confiance en soi, mais aussi à mieux soulager les douleurs émotionnelles.


Le kinésiologue n’établit ni diagnostic, ni traitement, ni pronostic, ni prescription médicale, ni régime alimentaire. Le kinésiologue ne fait aucune prescription médicale et ne demande jamais d’interrompre un traitement médical. Le kinésiologue rappelle aux consultants que le kinésiologue n’est ni médecin ni thérapeute et qu’ils doivent impérativement consulter au delà du champ des symptômes.